A travers le miroir

     Vous qui aimez le travail acharné et tout ce qui est rapide, neuf, inconnu, c'est que vous avez de la peine à vous supporter vous-même ; votre ardeur au travail est une façon de vous fuir, de vous oublier.

       Si vous aviez plus de foi en la vie, vous vous abandonneriez moins à l'instant présent. Vous n'avez pas assez de substance en vous pour savoir attendre, ni même pour vous permettre d'être paresseux.
 
                                      Nietzsche (Ainsi parlait Zarathoustra)
 

     Là - et quand vous ne vous y attendez pas... je traverse les miroirs, je contrôle, je décontrôle, et j'allume ! Et je brise les miroirs !


Je t'en extrais trois

photography-1760193_960_720.jpg

 
Le miroir renvoie exactement tout ce que son environne­ment lui expédie ; il a la philosophie du : œil pour œil, dent pour dent. Il ne voit rien d’autre que lui-même, et il n’avance pas.
Moi dans le monde humain je brise les miroirs car je n’aime pas leur réaction simpliste.
Tu essaies de me crever un œil, et (autant que je peux) je te crève les deux pour de bon. Tu m’arraches une dent : je t’en extrais trois. Tu ne me manges pas et je te mange. Tu n’es qu’un animal, comme moi.

07/07/2015
0 Poster un commentaire

Je suis un païen de cette doctrine là

girl-2227755_960_720.jpg

Ce n’est déjà pas rien que d’être un miroir ; et de ne pouvoir considérer que les hommes ?
Mais un miroir brisé est mille fois supérieur : il a ce qui s’appelle un karma, un caractère, une personnalité. Un animal un peu pointu, l’humain n’est que. Il a ses pré­férences, et son imprévisibilité.
L’idéal théocratique des obscurantismes – puis l’idéal guerrier de l’épée, puis capitaliste de l’argent, puis prolétaire des esclaves, puis judiciaire des comédiens, n’étaient jamais que des histoires de miroir, et pas des histoires de l’humain. Cette image idéale de l’homme, je la veux comme celle d’un miroir brisé.
Je suis un païen de cette doctrine de là.
Crois-moi si tu veux.

07/07/2015
0 Poster un commentaire

Devenir soi-même

Peu de choses nous séparent de la préhistoire.
Les hommes ont toujours été armés, qui d’une massue, qui d’une roquette. Quand ils veulent se débarrasser de leurs choses technologiques et refusent cette combative part d’eux-mêmes, alors ils perdent aussi leur ascendance divine.
Pour rester humain et assumer sa liberté, il faut rester armé. Mais les armes changent de forme, et il faut être prêt à devenir soi-même une arme.
Odal GOLD


0 Poster un commentaire

This is my Odal Gold Blog. I'm just a poor boy !------- Odal GOLD


Recommander ce blog | Contact | Signaler un contenu | Confidentialité | RSS | Espace de gestion