Iznogoud se demande lui aussi ce que c’est : « l’esprit sacerdotal »

 

 

Iznogoud (lien) se demande lui aussi ce que c’est : « l’esprit sacerdotal »

 

   Peut-être qu'au sujet de « l’esprit sacerdotal », j’ai envie d’inventer là une histoire avec le bon Iznogoud de la série des albums du même nom (lien) et dessinés par le calligraphe lettré (lien) du nom de René Goscinny (lien) : juste une scène où le bon vizir Iznogoud vient s'entretenir de « l’esprit sacerdotal » dans le palace du bon Calife Haroun El Poussah. Ainsi ...

 

 

Magic Carpet

« Magic Carpet » vu en vente sur le marché de Bagdad la splendide - de Pixabay (lien)

 

 

 

   Il y a peu, Iznogoud a entendu parler de « l’esprit sacerdotal » sur le marché de Bagdad la splendide (lien), il y avait deux touristes avec des robes orange qui en parlaient, et que même ça avait l’air très sérieux, même le bras droit d’Iznogoud, qui s’appelle Dilat Laraht, l’a tout de suite compris.

 

   Les deux touristes en robes orange sur le marché de Bagdad en discutaient bruyamment, il disaient qu’il y avait même un philosophe très connu, qui venait d’une contrée très éloignée de Bagdad,  avait affirmé que « l’esprit sacerdotal » avait apporté quelque chose à l’humanité.

   L’esprit sacerdotal d’après eux pouvait être très utile. 

 

   Toujours d'après les deux touristes en robe orange qui discutaient très fort sur le marché de Bagdad la splendide, ce philosophe Frédéric Nietzsche (lien), qui venait d’une contrée très éloignée de Bagdad, avait aussi ajouté dans son ouvrage « La généalogie de la morale » :

   « Les grands vindicatifs, dans l’histoire, ont toujours été des prêtres, comme aussi les vindicatifs les plus spirituels : — auprès de l’esprit que déploie la vengeance du prêtre tout autre esprit entre à peine en ligne de compte. L'histoire de l'humanité serait à vrai dire une chose bien inepte sans l'esprit dont les impuissants l'ont animée. »

 

   Cet « esprit sacerdotal » a immédiatement paru à Iznogoud : très mystérieux très méchant et très attirant.

   Bien sûr que cet « esprit sacerdotal » très mystérieux très méchant et très attirant pouvait lui être très utile, à lui, Iznogoud, pour devenir Calife à la place du Calife Haroun El Poussah (lien).

 

 

   Déjà à la base : l'esprit sacerdotal, ça veut dire quoi.

   Pour Iznogoud, le monde est simple et cela voudrait juste dire qu’on peut dévier la force de quelqu’un et le mettre à terre à jamais, et puis il y a toujours ce Calife qui l’insupporte et le mettre à terre à jamais, ça « c’est » Iznogoud.

 

   Alors je pense à travers l’esprit d’Iznogoud mes propres pensées à travers les apparences et derrière les apparences d’autres apparences.

 

   Et derrière encore ces autres apparences, avec les idées fixes et l’obsession d’Iznoggoud, on retombe fatalement toujours dans les rêveries du Calife Haroun El Poussah.

   « L’esprit sacerdotal » autant que la haine sacerdotale, si l'on prend la définition : c'est peut-être autant chinois qu'aztèque ou que viking ou que romain, etc.

   D’où que je regarde et de quelque culture du passé ou du présent : je n'arrive pas à comprendre je n'arrive pas à discerner ce que cela peut être. Ce calligraphe lettré philosophe Nietzsche est un homme qui n'est pas cynique et il dit souvent des choses justes.  et oui il a bien dit que « l’esprit sacerdotal avait apporté quelque chose à l’humanité. »

 

 

   Iznogoud, lui, a tout de suite compris ce que cela pouvait lui apporter. Et il a bien compris ça dans sa manière habituelle d’Iznogoud de la bande dessinée « Iznogoud » : où l'on trouve détaillées sa manière d'être et ses multiples aventures dans sa quête du Califat.

   Iznogoud en est persuadé : grâce à « l’esprit sacerdotal », il va enfin pouvoir assouvir son rêve de toujours, qui est de devenir Calife à la place du Calife Haroun El Poussah.

 

   Il est tout de suite allé voir le bon Calife Haroun El Poussah, pour lui demander carrément si « l’esprit sacerdotal » ça veut vraiment dire quelque chose, si c'est vraiment utile, comment on manipule ça, etc.

   S'il y en a un qui peut éventuellement lui expliquer des mystères pareils, qu'à priori c'était même d'après certains « des sornettes que même un chaton ne peut croire » : c'était bien ce naïf et bon à rien de Haroun El Poussah.

   Le Calife ne pensait toujours qu'à dormir et il ne pouvait apparemment même pas le voir ni le percevoir comment il était vraiment, lui, Iznogoud, qui ne cherchait pourtant qu'à lui nuire et à lui prendre sa place.

 

   Et même que lui Iznogoud, il n'était pas bon du tout, qu'il était même carrément « Bad », lui, Iznogoud  - contrairement à ce que le Calife n'arrêtait pas de seriner.

 

   Le bon Haroun El Poussah déjà s’est réveillé, a offert des gâteaux au bon Iznogoud, et il l’a écouté longuement.   

 

   Et puis il n'a rien dit finalement, il a regardé Iznogoud avec cette bienveillance particulière qui mettait systématiquement Iznogoud en rage et hors de lui, il a regardé la théière le plafond et puis ses babouches, et puis celles d'Iznogoud.

   Puis Haroun El Poussah est retourné dans son état dubitatif habituel, très heureux comme toujours de voir le bon Iznogoud.

 

   Il y avait comme une petit halo (lien) de vapeur qui entourait Iznogoud, tellement comme à son habitude Iznogoud était rempli de méchanceté et de rage.

 

 

   A travers les pensées d‘Iznogoud et les apparences, je reste dubitatif devant les propos des deux touristes avec des robes orange sur le marché de Bagdad la splendide, qui parlaient devant Iznogoud et Dilat Laraht de « l’esprit sacerdotal ».

 

   Peut-être qu’ils se trompent et qu'il s'est trompé aussi ce calligraphe lettré très connu, qui venait d’une contrée très éloignée de Bagdad et qui prétendait que cet « esprit sacerdotal » avait apporté un plus à l'humanité.

   Et tout le monde peut se tromper et il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, comme on dit.
   Mais les deux touristes avaient l'air vraiment sûr d'eux, c'était forcément quelque chose de magique et qui pouvait en plus être très utile. Mais utile à quoi ?

 

   Serait-il possible qu'il existe quelque-chose qui existerait et que je ne puisse vraiment pas comprendre ?

   Pour comprendre les choses il faut fondamentalement de l'empathie, au moins se brûler un peu et bien sûr si possible pas trop : pour comprendre et pas que la flamme son éclat qui attire et pas que les gens les mots.

   J'avoue que là pour l'instant je ne sais pas.

   A moins que l'on ne fasse là que parler du « Pouvoir de la Chaire » mais avec d"autres mots.

   Dans la lutte de « Conan le Barbarre » (lien) contre Thulsa Doom : il est question d'une théorie qu'il y aurait bien sûr le « Pouvoir de l'Acier » que tout le monde connait, mais surtout le « Pouvoir de la Chaire », qui serait bien plus grand.

   D'après Thulsa Doom dans le film « Conan le Barbare », donc : « L’Acier n’a aucune force mon garçon, la Chaire est plus forte ! » (lien)

 

   Une fois qu'on sait qu'on a une limite, on sait beaucoup de choses, et même sur ce genre d’arnaque du « Au nom de ».

   A un moment je vais laisser tomber c’est certain, même que les « Toujours » et les « À jamais » il faut les oublier, ce n’est pas de mon niveau je le sais viscéralement.

 

   Et je crois néanmoins que cette superstition personnelle en vaut bien d'autres.

 

   Peut-être que dans ces histoires dans les albums de la bande dessinée « Iznogoud », c'est moi qui serai écrabouillé, ou pas. Dans tous les cas j'en suis bien conscient, cela ne changera pas le monde et d'ailleurs je ne tiens pas à changer le monde.

   Mais ne te prends pas trop au sérieux, bambino (lien).

   Ainsi allaient les rêvasseries du bon calife Haroun El Poussah, depuis que le bon vizir Iznogoud l’avait réveillé pour lui demander carrément ce qu’il pensait de « l’esprit sacerdotal » et surtout à quoi cela pouvait bien servir, et comment on manipule ça.

    Même pour Iznogoud, c’était un peu compliqué tout ça.

 

   J’imagine le bon calife Haroun El Poussah rester dubitatif comme ça aussi ...

   C'est donc juste moi, et pour reprendre une autre chanson, c'est vrai que je ne pèse pas lourd : dans cette histoire ce passage cet épisode sur la feuille de papier avec Iznogoud.

   Je suis exactement de la psychologie classique, celle qui ne prétend même pas être sûr vraiment de quelque chose. Là aussi je mets un point d'interro.

   Iznogoud est certain, à cet instant, qu'il va pouvoir arriver à son rêve de toujours grâce à l’esprit sacerdotal.

   Pour Iznogoud, ça, c’est c’est la vérité.

 

That is the Truth ! - C\\\'est la vérité !

 

C'est la vérité ! That is the Truth ! - de Pixabay (lien)

 

 

 

   Mais qu'est-ce que la vérité ? Et puis la vérité, elle a parfois peut-être un double tranchant.

 

   J’imagine le bon calife Haroun El Poussah s’exprimer ainsi :

   « Écoute, oh Iznogoud mon bon vizir, ton délire je n'y comprends rien et en fait « c’est pas » mon problème. »

   « Écoute, oh mon bon Iznogoud, et vraiment pour te parler gentiment, si tu crois que je vais assumer pour toi et pour l'éternité ta défense et tout ce qui te passe par la tête et notamment cette obsession de devenir calife à la place du calife – eh, oh mon bon Iznogoud (lien), tu te trompes tu te goures tu te fourvoies »

 

   Oh mon bon Iznogoud, vraiment c'est mauvais signe les gens qui en parlent tout le temps de ce dont tu me parles là, et il n'y a jamais rien eu à y gagner de se mêler de ce genre d'histoires que personne, personne n’y comprend rien ou presque.

 

   Et j’imagine le bon Calife Haroun El Poussah s’exprimer et continuer ainsi :

   « Écoute, oh mon bon Iznogoud, ton petit délire je n'y comprends rien et en fait cela doit être encore des embrouilles et des embrouilles même que c'est très fatiguant et que cela va encore mal finir pour toi dans cet album d'« Iznogoud » comme dans tous les autres albums d'« Iznogoud » avant.

   Mais oh mon bon Iznogoud, que me vaux le plaisir de ta visite, quelle belle surprise je ne m'y attendais pas du tout, de quoi parlais-tu déjà ?  

 

   « Oh mon bon Iznogoud, moi c’est simple, je comprends à la manière japonaise l'âme des pierres, des plantes des autres humains des ordinateurs. Hé, oh mon bon Iznogoud, j’ai dû rater un épisode quelque part je ne sais même plus dans quelle bande dessinée des albums « Iznogoud » je me trouve ? »

 

   « L’esprit sacerdotal » cela veut peut-être dire ; « Aide-toi et le ciel t'aidera peut-être. » 

   Hypothèse (lien) : « Qu’est-ce que je peux comprendre par exemple de la Justice avec un grand J, à part effectivement une maxime dans le genre : « Aide-toi et le ciel t'aidera peut-être. » »

   Déjà à toi tout seul, oh mon bon Iznogoud, je te te comprend pas tout le temps, et le nombre de Dunbar (lien), soit : « Le nombre de Dunbar, c'est le nombre d'amis, avec lesquels vous pouvez entretenir une relation stable, à un moment donné de votre vie. C'est-à-dire 150. »

 

   Je l’imagine très bien le bon Calife dans cette nouvelle histoire d’Iznogoud : exactement ces propos, il tient…

   « C'est une bonne réaction et attitude en général, que de rester poli en général avec les gens, et c'est vrai en particulier avec les arnaqueurs, et c’est vrai aussi même en ce qui te concerne, oh mon bon Iznogoud. »

 

 

   Nous nous trouvons dans la série des albums dessinés par René Goscinny et nommée « Iznogoud » (lien).  

 

 

Aladin - lampe magique - Be happy !

 

Aladin - lampe magique - Be happy ! - de Pixabay (lien)

 

 

 

   Il était vraiment doué et bon dans sa partie, ce célèbre calligraphe lettré du nom de René Goscinny (lien) : et je ne sais pas comment il aurait dessiné et envisagé Iznogoud dans sa quête de « l’esprit sacerdotal » ?

 

   Hypothèse en plus qu'il y a de moins en moins de gens avec qui on peut discuter, et en admettant qu'il y a du vrai dans cette hypothèse.

 

   Hypothèse que c’est toujours le bon Iznogoud qui vient réveiller ce bon Calife qui est tout le temps en train de dormir, et que même oui c’est toujours Iznogoud qui vient le réveiller qui vient meubler son réveil et le silence de ce réveil.

 

   Hypothèse que tels Don Quichotte et Sancho Panza dans le roman de Miguel de Cervantes : Il y en a un qui ne penserait qu’à manger et l’autre qui souffrirait de visions.

 

   Oui je sais c’est curieux.

 

 

   Hypothèse je me répète je sais : « qu’il faut se brûler un peu, et si possible pas trop bien sûr : pour savoir la brûlure de la flamme, et pas seulement son éclat de lumière qui attire ».

 

   Rien de neuf à dire, alors je n’essaye même pas, à un moment je décroche je déconnecte, quitte à revenir dans la conversation 20 mn plus tard.

 

   Et le bon Calife Haroun El Poussah est reparti dans un autre rêve.

   Mais le bon Iznogoud ne désespère pas, un jour il réussira son challenge et accomplira sa quête. 

 

 

 

 

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06/10/2023
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