Les banksters à la lanterne

 

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      Aujourd'hui, les États ne sont plus autorisés à emprunter à leur banque centrale. Les États ne peuvent plus dévaluer leur monnaie librement pour évacuer la dette et dynamiser l'économie. Ils sont prisonniers et tributaires des banques privées. 

     La dette publique est devenue une rente de situation pour les banques privées.

 

     Le banquier Jean-Pierre Mustier, ex-patron de Jérôme Kerviel à la Société Générale, a notamment déclaré [lien] :

     "Les banques ont dégagé des taux de rentabilité trop importants... C'est intenable, et si l'on y changeait rien, il n'y aura plus que des banquiers et des avocats et les autres acteurs de l'économie seront morts."

     Une remarque qui ne manque pas de sel, venant de l'ancien patron de la banque de marché de la Société Générale, qui dégageait des taux de rentabilité de 30% avant la crise.

     Cette description apocalyptique terminée, Mustier soumet à l'auditoire médusé le choix qu'il reste aux banquiers:

     "Soit c'est 1789, soit c'est un changement majeur de notre industrie, comme ce qui s'est passé pour internet après 2000."

 

 

     Les banquiers, selon cet oracle, vont donc devoir réviser sérieusement leurs modèles. "Se désendetter, retourner sur leurs marchés domestiques, et faire des produits de plus en plus simples." Et elles auront de plus en plus de difficulté à octroyer des crédits à leurs clients, notamment aux PME.

 

                                                     Ah ça ira ça ira ça ira
                                                     Les aristocrates à la lanterne
                                                     Ah ça ira ça ira ça ira
                                                     Les aristocrates on les pendra

                                                     Vive la Révolution !

 

     Vraiment !???    

     Pourtant, il me semblait bien que la révolution française, c'était aussi la prise de contrôle de la société par le seul monde de l'argent et des affaires, non ? 

 

     

 

     « Le » racket des Etats par les banksters

 

     « La création de la Federal Reserve en 1913 permit alors aux banquiers internationaux de consolider leur puissance financière aux Etats-Unis. Paul Warburg devint le premier président de la New York Federal Reserve Bank.

     Le décret du Federal Reserve était suivi de l'introduction du 16ème article, complémentaire de la Constitution américaine qui donnait, désormais, la possibilité au Congrès d'imposer le revenu personnel des citoyens américains. Cela découlait du fait que le gouvernement américain n'avait plus le droit d'imprimer son propre argent pour financer ses opérations.

     Cela fut la première fois dans l'Histoire depuis la création des États-Unis que le peuple devait payer des impôts sur le revenu.

     Les actionnaires les plus importants de la Federal Reserve étaient :

     1 – les banques de Rothschild de Londres et de Paris ; 2 – la Lazard Brother Bank de Paris ; 3 – la Israel Moses Seif bank d'Italie ; 4 –  la Warburg Bank d'Amsterdam et de Hambourg ; 5 – la Lehman Bank de New York ; 6 – la Khun Loeb Bank de New York ; 7 – la Chase Manhattan Bank de Rockefeller de New York ; 8 – la Goldman Sachs Bank de New York.

     Le membre du Congrès Charles Lindbergh disait déjà à ce moment là, en parlant de la nouvelle Federal Reserve Bank, que sa puissance financière faisait d'elle le gouvernement invisible.

     Comment fonctionne, à vrai dire, cette banque ?  

     Le Comité du marché libre de la Fed produit des billets de la Federal Reserve (des dollars). Ces billets sont prêtés au gouvernement des États-Unis en échange d'obligations qui servent de sécurité à la Fed. Ces obligations sont entre les mains des douze banques Fed qui en touchent annuellement des intérêts.

 

Remarque sur la situation actuelle :

 

     En 1982, le fisc des États-Unis accusait une dette d'environ 1.070.240 millions $. La Fed récolta donc environ 115 800 millions $ d'intérêt sur une seule année, payés par les contribuables américains. Le capital de ses intérêts va tout droit dans les poches de la Fed, donc, dans celles des banquiers privés internationaux.

     En 1992, les obligations possédées par la Fed étaient d'une valeur d'environ 5.000.000 millions $ et les intérêts payables par les contribuables montent constamment. C'est la Fed qui a créé tout ce capital en prêtant de l'argent au gouvernement américain et en touchant des intérêts élevés, elle n'a eu qu'à payer les frais d'impression. C'est la plus grande duperie de l'Histoire des Etats-Unis et personne ne l'a remarquée. En plus la Fed, grâce aux obligations du gouvernement américain, a le droit de gage sur les propriétés publiques et privées de tous les États-Unis. D'innombrables procédures juridiques sont restées jusqu'ici sans effet et n'ont pu annuler la loi de la Federal Reserve. Juridiquement, il n'y a aucune possibilité pour les citoyens de récupérer leur argent puisque la Fed n'est pas un département du gouvernement américain mais une institution privée. D'après le droit constitutionnel, la Fed n'aurait même pas le droit d'exister. C'est pourquoi neuf états des États-Unis ont déjà entamés une procédure d'Etat pour annuler la Fed. »

 

                                                                             Extrait du Livre Jaune no 5 (Editions Felix)

 

 

 

     60 ans plus tard en France – par la Loi n°73-7 du 3 janvier 1973 sur la Banque de France (aussi appelée loi Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973, et parfois, péjorativement, loi Rothschild, allusion au fait que Pompidou fut directeur général de la Banque Rothschild) – l'État a également transféré son droit régalien de création monétaire sur le système bancaire privé [lien]).

     Les conséquences sont les mêmes qu'aux USA : une vampirisation des banques privées sur l'ensemble de l'État et des gens.

 

     « Plusieurs personnalités politiques ont dénoncé cette loi comme un endettement volontaire de la France au bénéfice des banques privées ».

     D'accord, d'accord. Mais à ma connaissance, il n'y a pas une personne sur 10 qui seulement ait bien voulu entendre parler de ce griffonnage sur papier qui saigne pourtant un bon quart de leurs revenus.

 

 

     Les gens en redemandent, c'est un fait

 

     Je ne vois pas pourquoi la fin des classes moyennes et la paupérisation du plus grand nombre devrait empêcher la mondialisation sous contrôle des banquiers.
     Le Tiers-monde mondialiste qui nous englue petit à petit, c'est quelques très très riches et puis à coté, que des très pauvres : c'est possibles jusqu'au bout de « 1984 » de Georges Orwell. Avec des flics organisés et bien informés et beaucoup de services parallèles et de faux terroristes qui n'existent qu'au cinéma, il parait.


     C'est possible aussi avec une masse de drogues dures et addictives : la télévision et les médias qui « flinguent » systématiquement tout ce qui reste de cervelles indépendantes, le Net nettoyé (pour l'instant ce serait encore une « poubelle » d'après certains ministres), le Pape, sur-le-Coran-de-ma-mère, le Foot, des choix politiques qui n'en sont pas (les débats qui vont avec, c'est juste pour l'ivresse de se proclamer vaniteusement libres, majeurs et vaccinés). 

     Les gens en redemandent, c'est un fait.

 

     Dire que les gens choisissent leur vie et leurs idées fixes, je ne sais pas. Je sais qu'ils représentent un danger pire souvent, quand ils redeviennent eux-mêmes.

 

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     « Tous les débats publics sont autour de petites phrases sans intérêt »
 
     En réponse à un journaliste, Eva Joly s'étonne : « Tous les débats publics sont autour de petites phrases sans intérêt ... dans un débat, il n'y a malheureusement que les slogans qui payent, je suis bien placé pour le savoir... les explications de plus de 3 minutes, les gens décrochent...» 
 
     Elle a raison.
     Démocratie avec un grand D, d'accord, d'accord, mais dans les faits : démocratie avec tout le monde, est-ce vraiment possible, est-ce seulement, réellement, envisageable ???? 

    That is the question. 
 
     De toute façon... comme le dirait avec une si grande fierté « le citoyen moyen représentatif » : « tout ce que tu dis, ça ne m'intéresse pas, on n'écoute même pas ! »

 

     C'est comme ça.

 

     Mais ce n'est pas à moi d'en avoir vraiment peur.

 

 

 

 

 

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14/08/2011
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